Le retour du bâton - de Neydens à Fribourg

du 8 au 16 septembre 2007

Texte de Nicole Meyer. Photos de Babeth Mollard et Marie Jo Morel

 
NB.: il a fallu faire un choix parmi près de deux mille photos !
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Samedi 8 septembre 2007

Au petit matin, arrivée au camping de Neydens. Un grand chauve sympa est à l'accueil. C'est Pierre Morel. Puis une, puis deux, puis trois figures connues émergent du bistrot du camping, ce sont ceux qui sont là depuis la veille et ont dormi ici. Les autres arrivent peu à peu. Françoise Dénarié et Henri Jarnier sont là pour nous assurer qu'ils seront nos fidèles compagnons pendant toute cette semaine mais à intervalles seulement puisque ce sont eux qui porteront nos bagages et nous assureront le pique-nique. Finalement, tout le monde est là, ceux qui n'ont fait qu'accompagner Madame ou Monsieur s'en vont. Les autres, les marcheurs, font la connaissance de Murielle Favre, notre accompagnatrice suisse qui nous adresse quelques mots de bienvenue et endosse son rôle de chef de file. Attention! chacun, à sa demande, se transforme en ange gardien de celui qui est à sa gauche, un petit rite qui, ma foi, se révèlera être bien pratique tout au long du chemin. Henri joue une première fois les chefs de chœur et nous fait entonner notre petit chant traditionnel des pèlerins de St Jacques.

1. Le "grand chauve" remet le bâton à Marie-Hélène

2. Les participants au départ de Neydens.

Une fois de plus, la météo s'est trompée et, au lieu du soleil attendu, froid et brouillard sont au rendez-vous.
Peu importe, tout en marchant d'un bon pas pour se réchauffer, on renoue connaissance, on se raconte les derniers faits marquants de sa vie, on écoute l'un puis l'autre.

3. Compesières, non loin de la frontière

4. Devant la cathédrale St-Pierre

Mais la Suisse n'est pas loin et, avec elle, le beau temps arrive. Arrive aussi, juste après la frontière, Bernard de Senarclens, de l'Association Suisse des Amis du Chemin de St Jacques, qui sera des nôtres pour deux jours. Après une petite visite de l'église de Compesières, descente sur Genève par les petits villages limitrophes et arrivée au rondeau de Carouge. Claude propose bien de prendre le tram mais les chefs disent non, le chemin, ça se fait à pied. C'est donc à pied, par la vieille ville, que nous arrivons à la Cathédrale où la femme de Claude nous attend. Visite de l'église puis certains profitent du calme et des bancs pour jouir d'un moment de recueillement ou simplement pour faire une petite sieste pendant que les autres montent leurs 147 x 2 marches pour visiter les tours et admirer le magnifique panorama de Genève et ses environs.

5. La rade depuis la cathédrale

6. Le Lac et le Mt. Blanc depuis Chambésy

Pique-nique sur la place, au soleil. Marie-Hélène nous quitte déjà et repart à pied à Neydens. Pour les autres, direction les Quais par le passage du Pont de la Machine. Les Quais, à cette période de l'année, sont magnifiques avec toutes leurs fleurs, le soleil, l'eau bleue. Les Suisses se gonflent de fierté devant l'émerveillement de leurs hôtes français.
Dominique s'en va prendre son train pour Lausanne où elle nous retrouvera mardi. Pas question de prendre la rue de Lausanne avec tout son trafic routier et ses vapeurs toxiques, ce sera le Jardin Botanique puis le chemin de l'Impératrice avec, en haut, le château de Penthes. Premières vues panoramiques sur le lac avec son arrière-plan de montagnes. Extraordinaire. Mais la fatigue commence à se faire sentir et l'arrivée à Versoix est la bienvenue, surtout après un petit passage à la Migros pour faire le plein de chocolat. Encore un petit ¼ d'heure de marche et ô surprise, devant l'entrée de ce que l'on croit être un garage souterrain, on apprend que non, non, non, c'est notre hôtel 3 étoiles pour la nuit : abri PC de la rue Amy-Argand de la commune de Versoix. Explications à qui mieux mieux des Suisses aux Français pour expliquer les us et coutumes des Suisses avec leur protection civile. Trois grands dortoirs de 42 places avec lits superposés, 3 couches l'une sur l'autre. Une série de W-C et 2 douches. Et ça sent le renfermé et ça donne un sentiment de claustrophobie et…. et….et…. mais finalement, comme on peut s'éparpiller dans les 3 dortoirs, ce n'est pas si mal pour des pèlerins habitués aux gîtes. On ressort pour un repas au restaurant chinois et au dodo.


7. Premier contact avec un abri PCi suisse !


8. Repas chinois...

Dimanche 9 septembre

Réveil en douceur par le chant de Françoise. Le petit déjeuner est prévu au restaurant du Centre sportif de Versoix. On reprend le joli sentier de la veille et on arrive ½ h plus tard, à l'heure prévue, au restaurant. La table est bien mise mais c'est fermé. On attend, on attend, personne. Et les estomacs crient famine. Et le mari de Nicole qui prend son petit déjeuner tout seul à 2 km d'ici. Allez, c'est décidé, on va lui tenir compagnie. On fait provision d'argent suisse au distributeur de Mies, on passe à l'épicerie de Tannay pour le pain et le beurre et c'est le petit déjeuner sur la terrasse des Meier, au soleil. Super. On a même chanté pour remercier Rio avant de le laisser faire la vaisselle.

 

9. Sentier le long du bief de la Versoix

10. Petit déjeuner chez Nicole

Tannay, Commugny. Petit arrêt dans le cimetière de Commugny car on n'ose pas déranger l'office en cours au temple. Mais on chante, face au lac. Et on repart à travers la campagne, les pommiers, les poiriers. L'institut œcuménique ne nous ouvre pas ses portes mais son parc avec le magnifique Totem offert par des prisonniers américains. Le chemin se transforme en chemin de terre puis sentier forestier pour déboucher sur les cimetières de Céligny, l'enclave genevoise sur territoire vaudois. Pas le temps d'aller voir la tombe de Richard Burton dans le magnifique petit et vieux cimetière, par contre la formule inscrite au portail du nouveau cimetière " Ici, l'Egalité " emporte l'adhésion de presque tous. On continue à travers les vergers et les vignes pour arriver à l'endroit du pique-nique : les alentours de la gare désaffectée de Crans, dans l'herbe, au soleil, avec vue panoramique sur le lac et les Alpes.

11. Le château de Bossey (Institut oecuménique)

12.Les armoiries de Céligny (GE) : 5 coquilles !

 

13. Via Jacobi, nouvelle signalisation.

14. La château de Prangins, Musée national suisse.

  Encore quelques kilomètres à travers vignes et bois et arrivée à la buvette de la gare de Nyon où Bernard de Sénarclens nous quitte. En sortant de Nyon et en passant par Prangins, nous retrouvons les belles villas avec vue splendide sur le lac dont nous sommes coutumiers depuis 2 jours. Nous voilà sur le fameux Chemin des Toblerones, ces blocs de béton en forme de Toblerones au chocolat (ou serait-ce l'inverse ?) qui étaient censés barrer la route des tanks allemands pendant la guerre. Allez, encore un effort et nous voilà arrivés à notre 2ème abri PC helvétique dans le petit village de Vich, à 1 km hors chemin. Un bon repas à la Croix Verte et au lit.
 

15. Le sentier des Toblerones

16. L'entrée de l'abri PCi de Vich

 

Lundi 10 septembre

Les Suisses se lèvent tôt pour aller au travail, nous aussi pour aller prendre notre petit déjeuner et retrouver notre chemin qui serpentera d'abord dans les champs, les vergers, un peu le long de la voie ferrée, les vignobles. Murielle est désormais accompagnée de Bernard, son mari, pour nous guider sur le Chemin.

 

17. La Croix Verte à Vich

18. Rolle

 

Nous nous posons à la plage d'Allaman pour déguster le délicieux pique-nique concocté par Françoise. Puis le chemin nous conduit à travers d'énormes plantations de kiwis jusqu'au joli village de Buchillon puis le long du lac jusqu'au vieux bourg de St Prex. Mais c'est le St Prex moderne qui nous accueille dans notre 3ème abri PC, beaucoup plus petit que les autres, ce qui nous oblige à nous regrouper mais ça ira. Restaurant de classe pour manger une pizza et retour au bercail.

 

19. Descente de Perroy vers la plage d'Allaman

20. Nicole retrouve son fils au pique-nique, ou plutôt l'inverse !

 

21. Plantations de kiwis près de l'embouchure de l'Aubonne

22. St-Prex

 

Mardi 11 septembre

Tôt, très tôt… Nous nous sommes habitués à nous réveiller au son de la douce voix de Françoise mais, ce matin-là, Nicole regarde son réveil " Mais, j'ai 6h moins 10 sur ma montre ! " Françoise, horrifiée : " Dormez, dormez, je me suis trompée " Ouf !, une heure de rab. On en a d'autant plus apprécié le petit déjeuner au même restaurant qu'hier soir. Au revoir, St Prex, en route pour Lausanne. Mais il faut d'abord faire un petit détour dans les hauteurs, le bord du lac étant possiblement hanté par les soldats suisses et leur fusil d'assaut sur le stand de tir. Mais, très bientôt c'est à nouveau un très joli chemin pédestre qui nous amène à Morges au parc de l'Indépendance et ses merveilleux arbres. Tiens, Dominique est de retour, là, quelque part sur les quais. Le château de Morges, qui fait office d'arsenal militaire a fière allure. A partir de là et jusqu'à Lausanne, ce sera la promenade le long du lac avec des parcs, des plages, des forêts.

 

23. Le château de Morges


24. Plaque de bronze sur le quai-promenade

 

25. La Galère et le château de Morges

26. A Préverenges, un cygne s'intéresse au sandwich de Murielle

 
Pique-nique à la plage de Préverenges où un cygne adopte Murielle et ne la quitte plus, elle et les bonnes choses qu'elle mange. Et il insiste, 15 cm puis 10 puis 5 de son bec au sandwich. Il faudra vraiment une forte persuasion pour le décider à rejoindre ses compagnons dans le lac. Mais dans le groupe, les appareils photo ont bien marché. Prochain merveilleux arrêt, celui de l'église de St Sulpice où l'on chante et où Monique nous fait cadeau de quelques instants d'émotion avec son harmonica. Le chemin en bord de lac continue, beau, agréable, jusqu'à Vidy, à la limite ouest de Lausanne où nous découvrons notre logement du soir, l'auberge de jeunesse, un vrai palais en comparaison avec les abris des soirs précédents : vaste hall avec fauteuils, chambres à 3, douches pratiques, le grand luxe. Touchant adieu à Henri 2 qui repart pour " ses affaires " et que Dominique emmène à la gare. Certains profitent du temps à disposition pour ne rien faire, d'autres pour filer en ville, d'autres encore pour découvrir les ruines romaines toutes proches. Mais tout le monde est de retour à 18h30 pour apprécier l'apéro offert et apporté par Dominique qui est passée chez elle dans les hauteurs de Lausanne pour nous apporter ce cadeau. Puis repas et dodo.
 

27. L'église de St-Sulpice

 

28. Photo de groupe devant l'église

 

29. Siège du CIO

 

30. Apéritif à l'Auberge de Jeunesse de Vidy

 

Mercredi 12 septembre

Petit déjeuner super sous forme de buffet. Et tout le café que tu veux ! C'est presque à regret que l'on quitte les profonds fauteuils et en route pour la Cathédrale en passant par les ruines romaines avec les explications de Babeth venue justement les visiter il y a 2 semaines. Le chemin jusqu'à la cathédrale n'est pas aussi pentu que le disaient les rumeurs car Murielle et Bernard choisissent les contournements au lieu du " tout droit vers le haut " du centre ville. De nombreuses marches d'escalier tout de même pour arriver au but final. Vue splendide sur Lausanne et le lac loin alentour. Norbert, qui s'occupe du balisage du chemin dans les environs est là pour nous accompagner une journée. Nos guides pour visiter la cathédrale, Irène et Marie-Louise aussi.

 

31. Les vestiges romains de Vidy

 

32. Place de la Palud, l'Hôtel de Ville

 

33. On grimpe à la cathédrale par les escaliers du Marché

34. Intérieur de la cathédrale, le nouvel orgue

 

 

35. Saint Jacques

 

 

36. La Rosace expliquée par Irène Strebel

  Ci-dessous, nos guides de la cathédrale de Lausanne :
 

37. Marie-Louise ...

 

38. Irène Strebel

 

 
Nos guides pour visiter la cathédrale, Irène et Marie-Louise, nous accompagneront d'ailleurs, après cette petite escale culturelle, dans notre montée sur la colline de Sauvabelin avec sa tour à l'escalier en hélice, son petit lac, ses biches. Le chemin continue à grimper "doucement" en s'éloignant du lac jusqu'à la chapelle des Croisettes où nous retrouvons avec plaisir Françoise, Henri et…. le pique-nique.
 

39. La tour de Sauvablin

 

 

40. Le long du Flon

 

 

41. Norbert Walti

42. Nous arrivons à la chapelle des Croisettes

 
Pas mal de boue sur le chemin de l'après-midi, les nouvelles sandales de Claude font floc-floc, les vieilles de Nicole passent comme des fleurs. Peu de fleurs d'ailleurs sur le chemin mais de magnifiques dans les jardins familiaux. Des noisettes, des noix pour nous au bord des chemins et la marche, la marche, douce et bonne, propice à " la pensée " jusqu'au petit arrêt de la chapelle de Montpreveyres. Puis traversée de la forêt au haut de laquelle nous attendent nos hôtes d'un soir, Andrée et Jean-Pierre (amis de Murielle et Bernard) avec leurs petits enfants aux grands yeux bleus, Nelson et Victoria. Ensemble, nous continuons jusqu'au gîte des Chardouilles qui accueille des colonies et que nous aurons pour nous seuls. Repas-traiteur délicieux : jambon à l'os et gratin dauphinois. Et bonne nuit à tous.
 

43. Andrée, Jean-Pierre et leurs petits-enfants

44. Les Chardouilles

 

Jeudi 13 septembre

Petit déjeuner où chacun se doit de donner un petit coup de main. Hou ! là, là, l'air est frisquet lorsque l'on se retrouve dehors pour la passation du bâton (de Babette à Marie-Jo aujourd'hui car chacun ou presque aura la joie et l'honneur de l'avoir pris en charge ½ jour, 1 jour selon les possibilités) Bien sûr, Andrée et Jean-Pierre ont droit à notre chant de départ et à un petit cadeau (le livre de l'Europa Compostela 2004, l'"Aller" du bâton) en remerciement de tout ce qu'ils ont fait pour nous.

 

45. Adieux à nos hôtes

46. La chapelle de Vucherens

 
Traversée de la forêt à un bon rythme car il fait vraiment frais. Puis le soleil réchauffe tout le monde et l'on peut tranquillement admirer la campagne tout en suivant la rivière, la Broye, qui a donné son nom à toute la région. Vers midi, arrivée dans le petit jardin public au pied des remparts de Moudon. Pique-nique idyllique dans tous les sens : le paysage est idyllique, les tomates, les oeufs durs (achetés la veille à la ferme et cuits au gîte (les œufs durs que l'on peut acheter cuits dur et peints à la Migros, au grand étonnement des Français, seront pour une autre fois) le vin rouge est idyllique, le soleil baigne tout ce bonheur. Nous avons même le temps de faire une petite sieste avant de nous déplacer de quelques pas pour visiter le musée d'Eugène Burnand, peintre suisse spécialisé dans des tableaux soit religieux, soit paysans mais d'un réalisme incroyable. On pense souvent plus à la photo qu'à la peinture.
 

 

47. Le vieux Moudon

48. Pique-nique au Jardin public

 
Après un petit café bienvenu, c'est la visite de l'église St Etienne riche en symboles jacquaires : stalle avec St Jacques et son bourdon cassé, sous-stalle avec la coquille, etc… Mais Murielle et Bernard rassemblent bientôt leurs ouailles pour continuer le chemin qui suit toujours la Broye au milieu de la campagne où l'on découvre les premiers séchoirs à tabac. Petit détour par Curtilles pour visiter sa petite église du 11ème siècle, sobre, sereine. Encore un petit effort et nous sommes à Lucens et à notre PC. Pas de douche aujourd'hui alors une toilette de chat pour chacun. Chat ? Vous avez dit chat ? Vite, vite, où est ce chat qui pourrait croquer le rat trouvé sous la grille au pied du lit de Françoise Dénarié ? Pas de chat sous la main, une bassine cachera l'horrible chose et Françoise poussera son lit un peu plus loin. Excellent repas au Restaurant de la Gare, puis... tout le monde dort plus ou moins bien, y compris le rat ...
 

49. L'église St-Etienne de Moudon

50. Nous longeons la Broye

 

51. La vieille église de Curtilles

52. Le château de Lucens

 

Vendredi 14 septembre

Après un délicieux petit déjeuner au Restaurant de la Gare, Françoise et Henri nous accompagnent à la chapelle de Curtilles qui est sur notre chemin mais que eux n'ont pas encore visitée. C'est sur son parvis que le bâton passe dans les mains de Monique. Plus d'une heure d'une rude montée dans un air très, très frais. Le rythme est lent mais sûr et nous passons bientôt la borne intercantonale Vaud/Fribourg. Puis le chemin nous conduit à Hennens et sa chapelle St Bernard. Un peu plus loin, rencontre du gardien de l'Oratoire de Notre Dame des pauvres en train de changer les fleurs.
La traversée de la zone industrielle de Romont ne nous prépare pas à la soudaine grimpette de 17% que nous devons pourtant faire pour arriver au château avec son musée adjacent du vitrail. Plus d'une heure à disposition pour admirer tous ces magnifiques vitraux, en particulier quelques uns de Chagall.

 

53. On arrive à la frontière fribourgeoise (au fond en bas, Lucens)

54. Du sommet de la colline, on voit Romont au loin

 

55. La chapelle St-Bernard à Hennens

56. Le château de Romont (Musée du Vitrail)

 

57. Au musée du Vitrail

58. La Collégiale de Romont

 
Délicieux pique-nique, toujours aussi apprécié, dans un petit jardin public tout proche et petit café au prochain bistrot pour retrouver le tonus nécessaire au chemin de l'après-midi. En passant, nous admirons la chapelle du monastère de la Fille-Dieu avec des vitraux latéraux très modernes et un très beau vitrail derrière l'autel, dans un dégradé de bleus exceptionnel. Encore un petit effort et arrivée au monastère de Notre Dame de Fatima tenu par des Pères cisterciens vietnamiens. Le Père Placide nous donnera, dans la soirée, des explications sur cette étonnante note d'exotisme dans la campagne suisse. C'est d'ailleurs lui, Père Placide, qui nous concocte un délicieux repas du soir avec nouilles/soupe ou soupe aux nouilles, c'est selon, bœuf aux champignons et à l'ananas, riz et en dessert, devinez quoi ? Des pommes, dessert de tous nos pique-niques.
 

59. Chapelle du Monastère de la Fille-Dieu

60. Le Monastère de Notre-Dame de Fatima, à Orsonnens

 

Samedi 15 septembre

Au petit matin, certains iront à la messe, d'autres profiteront de la petite ½ h de rab. avant le petit déjeuner. Grand moment d'émotion au départ : Marie-Jo, notre grand reporter photo devant l'Eternel et une des âmes de ce groupe, nous quitte pour repartir le lendemain sur St jacques avec un autre groupe de pèlerins. Chants et embrassades chaleureuses après le passage du bâton à Marie-Pierrette qui le passera à l'autre Françoise (de Lyon) à midi. Presque toute la matinée se passera sur des petites routes mais la campagne est belle et les habitants nous font des petits clins d'œil même s'ils ne sont pas présents : quelques lignes à l'intention des pèlerins peintes en blanc sur une vitre ici, une petite table, 2 chaises, 2 verres et une bouteille de sirop de sureau avec un petit mot charmant un peu plus loin. Aux deux endroits, même si les occupants sont absents, nous y allons de notre petite chanson en remerciement.

 

61. Dernière photo de groupe avant que Marie Jo nous quitte

62. La chapelle de Posat

 
Pique-nique au bord de la forêt, dans un champ avec une bonne petite sieste à la clé (pour certains du moins) et redépart sur un chemin très très joli, cette fois. Le petit pont près de la chapelle Ste Apolline nous enchante et le petit café pris au village suivant nous donne le tonus nécessaire pour la montée vers la Croix St Jacques à l'entrée de Fribourg.
Arrivée à l'auberge de jeunesse, pas trop loin de la gare, mais encore fermée. Petite attente mais tout le monde est content d'être arrivé et s'émerveille de ce chemin tout au long de ces 8 jours, avec un temps exceptionnel, des paysages merveilleux, pas d'accident, une ambiance des plus agréables.
Un petit tour en ville après le repas pour nous retrouver tous, pour la première fois, dans un seul dortoir pour une nuit " pas trop " dérangée par les ronfleurs impénitents.
 

63. Pique-nique au coin d'un bois...

64. Vue inhabituelle du Pont de Ste-Appoline

 

65. La Croix de Saint Jacques

66. Les Claude se sont retrouvés...

 

Dimanche 16 septembre

Plus de marche mais pas question de faire la grasse matinée. Notre guide nous attend dès 9.00 h pour nous faire faire le tour de la vieille ville de Fribourg avant d'assister à l'Office œcuménique qui a lieu tous les 2 ans en ce dimanche du Jeûne Fédéral (jour de prière, de repentance et d'actions de grâce) à la cathédrale. Quel magnifique cadeau pour ce groupe formé de catholiques et de protestants que de finir ce chemin par cet office œcuménique. Office bilingue et chœur excellent.

 

67. Fribourg depuis la Sarine

68. Chemin de Saint Jacques

 

 

 

 

Puis c'est la remise du bâton au conservateur des Archives St Jacques de la Bibliothèque de Fribourg, un dernier repas en commun et la séparation, les uns en voiture, les autres par le train. Mais, pour tous

Ce n'est qu'un Au Revoir !

69. Françoise Dénarié et Guy von der Weid

 

 

- Fin -